PATRICE HAGELAUER est un joueur, coach et entraîneur de tennis français
Il est entraîneur de l'équipe de France de Coupe Davis sur plus de vingt campagnes, dont celle victorieuse de 1991 à Lyon contre les États-Unis d'Andre Agassi et Pete Sampras
Patrice Hagelauer, devient en 2006 le directeur technique du Team Lagardère puis le Directeur technique national de la Fédération française de tennis le 21 septembre 2009, date de sa
nomination par Rama Yade en remplacement de Patrice Dominguez.
Auparavant, PATRICE HAGELAUER avait été Directeur technique national du tennis anglais. il occupera le poste de directeur de la
performance, c'est-à-dire du haut niveau, à la Lawn Tennis Association.
Ses thématiques préférées de conférences concernent les liens entre le Sport et le Management, le leadership, la performance et l'esprit d'équipe.
Il est d’ailleurs depuis 2 ans Président du jury des Trophées du Sport et du Management qui sont remis à l’Assemblée Nationale.
VIE PROFESSIONNELLE :
Entraîneur National 1973 à 1984
Directeur d’un Centre de tennis privé : le Sophia Country Club 1984 à 1990
Directeur Sportif responsable du Haut niveau à la FFT 1990 à 1998
Directeur de la Performance à la Fédération Britannique de Tennis 1998 à 2002
Responsable de la formation des Entraîneurs de Haut niveau à la FFT 2002 à 2006
Directeur Sportif du Team Lagardère 2006 à 2008
Directeur Technique National à la FFT 2009 à 2013
Entraîneur de l’Equipe de France de Coupe Davis durant 21 ans
Entraîneur privé de joueurs professionnels comme Noah ( 11 ans), Leconte ,Forget et d'autres
Meilleurs résultats obtenus avec les joueurs que PATRICE HAGELAUER a eu la chance d’entraîner :
Victoire en 1983 à
Roland Garros
Victoires en 91 et 96 en
Coupe Davis
42 victoires sur le
circuit professionnel
L'influence positive de l’entourage, la complémentarité des efforts, la pertinence d’un cadrage collectif. Quelle leçon d’humilité et de sens communautaire, pour tous ceux qui
cherchent à suivre la route du team-building.
Les grands champions mettent toujours en avant l’importance du collectif. Dans les sports d’équipe, ceci n’est guère surprenant. Mais, cette insistance sur le travail du groupe existe
aussi dans les sports individuels. Ainsi, Rafael Nadal n'a-t-il pas déclaré : « Quel que soit votre dévouement personnel, vous ne gagnez jamais seul ». De fait, en arrière plan de
toute victoire, se trouve un réseau d’intelligence et d’efficacité qui la rend possible et qui la valorise. Nadal, Federer ou Djokovic se déplacent en permanence avec une
équipe d'une dizaine de personnes (entraîneur, préparateur physique, nutritionniste, cordeur, agent, attaché de presse, etc.). Les sportifs de haut niveau savent parfaitement
combien cet entourage est indispensable à leur réussite.
Les champions ont beaucoup à nous apprendre sur de multiples sujets. Comment atteindre des niveaux élevés d’engagement dans le travail ? Comment repousser ses limites ? Comment dépasser
l’opposition entre réussite individuelle et performance collective ? Comment se situer dans un rapport dynamique aux inévitables échecs ? Comment tirer de bonnes leçons de ses
erreurs et anticiper les difficultés à venir ? Comment parvenir à un contrôle émotionnel permettant de maîtriser son stress ?
Les professionnels du sport sont confrontés à ces questions depuis leur plus jeune âge, et ils ont trouvé des solutions. Leur vision est souvent remplie de sagesse. Comme lorsque Wilander
explique : « Dans la vie, il y a les winners et les losers. Un loser est reconnaissable au fait qu’il espère qu’une victoire changera toute son existence. Et il finit non seulement par
avoir peur de perdre mais, pire encore, de gagner ». Ou encore, lorsque le tennisman suisse Stanislas Wawrinka laisse entrevoir le chemin qui l’a mené jusqu’à la victoire, à travers un
tatouage sur son avant-bras : « Échouer mieux » !
Le sport de haut niveau est orienté vers la réalisation des « hyperformances » c’est-à-dire des prouesses hors du commun, frappant les esprits de façon durable : de la perfection
de la gymnaste Nadia Comãneci aux JO de Montréal, au nouveau record du monde établi par le perchiste Renaud Lavillenie. Or, il est crucial pour les managers comme pour les éducateurs de
trouver des leviers permettant d’optimiser les performances.
D’où l’intérêt d’observer ce qui se passe dans le sport de haut niveau, et d’analyser ce que les professionnels du sport nous enseignent. Nous possédons tous des réserves latentes
d’énergie, d’enthousiasme et d’efficacité, qui ne demandent qu’à s’exprimer et qu’il faut apprendre à libérer. A cet égard, ce qui se déroule sur les terrains de sport est non seulement
distrayant, mais instructif : un vrai laboratoire à ciel ouvert.