Philosophe rationaliste, matérialiste et humaniste, ANDRE COMTE SPONVILLE propose une sagesse pour notre temps. Il se
définit comme « athée non dogmatique et fidèle ». Ses auteurs de prédilection sont Epicure, Montaigne et Spinoza. Parmi les contemporains, il se sent proche surtout de Claude Lévi-Strauss, Marcel
Conche et Clément Rosset.
ANDRE COMTE SPONVILLE est né à Paris, en 1952. Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie,
docteur de troisième cycle, Docteur Honoris Causa de l’Université de Mons-Hainaut, en Belgique, il fut pendant longtemps Maître de Conférences à la Sorbonne (Université Paris I).
Il a aujourd’hui cessé d’enseigner, pour consacrer davantage de temps à l’écriture et aux conférences qu’il prononce en dehors de l’Université. Il est membre du Comité Consultatif National
d’Éthique depuis mars 2008. Il intervient auprès d’un certain nombre d’associations (l’Association Progrès du Management, le CJD, la CGPME…) ou d’entreprises (le Crédit Agricole, les AGF,
Thomson, PSA, Total, EDF, Groupama, Vivendi, Azur GMF, Galeries La Fayette, Sopra, Crédit Mutuel, Crédit coopératif, AXA, DEXIA, Vinci, KPMG, Deloitte, GSK, Renault, Banques Populaires, Engie,
Thalès, BNP-Paribas, la MAAF, Castorama, OCTO Technology, Allianz, Adidas…).
ANDRE COMTE SPONVILLE a publié d’abord un Traité du désespoir et de la béatitude, ainsi que deux recueils d’articles : Une éducation
philosophique et Valeur et vérité (Études cyniques). Ces trois livres, qui connaissent un grand succès (le Traité du désespoir et de la béatitude, publié en 1984, en est à sa quinzième édition),
sont édités aux Presses Universitaires de France.
ANDRE COMTE SPONVILLE participe régulièrement à un certain nombre de colloques ou de publications universitaires. Il a notamment dirigé
trois numéros de la Revue internationale de philosophie, consacrés respectivement à Montaigne (n° 181, 1992), à Pascal (n°199, 1997), et à Alain (n° 215, 2001). Cette même revue lui a consacré
son n° 258, paru en 2011. Mais André Comte-Sponville écrit aussi dans la presse grand public (L’Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, L’Événement du Jeudi, L’Expansion, Le Monde, Le Figaro,
La Croix, Libération, Le Magazine littéraire, Impact-Médecin Hebdo, Psychologies...). Il tient une chronique dans Le Monde des religions et une autre dans Challenges. Enfin, on l’a vu plusieurs
fois à la télévision, à l’invitation notamment de Michel Polac, Bernard Pivot, Jean-Marie Cavada, Christine Ockrent, Patrick Poivre d’Arvor,
Franz-Olivier Giesbert, Guillaume Durand, Michel Field, Laure Adler, Frédéric Ferney, Serge Moati et Jean-Marc Sylvestre.
Ses livres les plus faciles : L’amour la solitude et Présentations de la philosophie (les deux aux éditions Albin Michel, rééd. « Le Livre de Poche »), ainsi que Le bonheur,
désespérément (Ed. Pleins Feux, rééd. Librio), Impromptus (PUF, 1996), et La vie humaine (Hermann, 2005).
Son livre le plus célèbre : Petit traité des grandes vertus, publié en janvier 1995, aux PUF (Prix La Bruyère de l’Académie Française, 300 000 exemplaires vendus en France,
traduit en 24 langues).
Ses livres les plus récents : La sagesse des Modernes, avec Luc Ferry (Robert Laffont, 1998) ; L’être-temps (PUF, 1999) ; Dictionnaire philosophique (PUF, 2001, rééd. augmentée
2013) ; Le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004, rééd. 2009 avec une postface inédite) ; La philosophie (PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005) ; La vie humaine (avec des dessins de Sylvie
Thybert, Hermann, 2005) ; L’esprit de l’athéisme (Introduction à une spiritualité sans Dieu), Albin Michel, 2006 ; Le miel et l’absinthe (Poésie et philosophie chez Lucrèce), Hermann, 2008
; Du corps, PUF, 2009 ; Le goût de vivre et cent autres propos, Albin Michel, 2010 ; Le sexe ni la mort (Trois essais sur l’amour et la sexualité), Albin Michel, 2012. Il vient de publier
Du tragique au matérialisme, et retour (Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres), PUF, 2015.